PRIMATURE
Direction Générale des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise

Veuillez télécharger le plugin FLASH

 
 

Historique


1° De la fin de la seconde guerre mondiale à l'indépendance nationale :

- Organisation à Libreville des archives de la Colonie du Gabon.

- Pendant les années 50, création d'un dépôt à Brazzaville, capitale de l'AEF, rassemblant les archives de « gestion » des quatre (4) territoires : Moyen-Congo, Oubangui-Chari, Tchad, Gabon.

2° De 1960 à 1969 :

- 1960, fin du système administratif colonial : les archives de souveraineté sont rapatriées et conservées en France à Paris, 27, rue Oudinot et à Aix-en-Provence, 29, rue du Moulin de Testas. A partir de 1990, un regroupement de toutes ces archives à Aix-en-Provence (Section Outre-Mer).

- Sur le plan national : inexistence de structure chargée de la collecte, du traitement et de la conservation des archives malgré la création en 1960 d'un Ministère de la défense nationale et des archives.

3° De 1969 à nos jours :

- Création de la Direction des Archives Nationales et de la Bibliothèque Nationale dépendant de la Présidence de la République : décret n°866/PR du 11 Novembre 1969.

- 1970, récupération à travers le territoire national de toutes les archives antérieures à 1960 : arrêté n°00751/PR du 21 Août.

- 1980, érection de l'institution en Direction Générale des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise (DGABD) : décret n°791/PR du 30 Juin.

- 1992, l'institution est un service rattachée à la Primature, sous l'autorité directe du Secrétariat Général du Gouvernement : décret n°1939/PR/PM du 7 Novembre.

                                                    ______________

Après la Seconde Guerre Mondiale, le Gouverneur Général français résidant à Libreville, décide d'y organiser les archives de la colonie. Puis pendant les années cinquante, on crée à Brazzaville, capitale administrative de l'Afrique Equatoriale Française (AEF), un dépôt pour les archives des quatre territoires concernés : Tchad, Oubangui-chari, Moyen Congo et Gabon.

Cependant, faute de moyens, toutes les archives n'ont pas été transférées à Brazzaville. Le Gabon a gardé les archives provinciales et quelques unes du gouvernement.

En 1960, lors du départ de l'administration coloniale française, toutes les archives dites de souveraineté sont emportées et conservées aux Archives Nationales, Section Outre-Mer (ANSOM) à Paris, 27, rue Oudinot et à Aix-en-Provence, 29, rue du moulin de Testas. Depuis quelques années, elles sont toutes regroupées au dépôt d'Aix en Provence.

De 1960 à 1969 il n'existe sur le territoire national, aucune structure chargée de la collecte, du traitement et de la conservation des archives, malgré la création en 1960 (décret n°198 du 9 novembre) d'un Ministère de la Défense nationale et des Archives qui ne l'a été que de nom pour les questions y relatives.

En 1969, alors que le gouvernement venait de lui refuser deux ans auparavant, le projet de création d'un centre de recherche et d'information sur les ressources naturelles du Gabon, Monsieur Gaston RAPONTCHOMBO pense à organiser les archives délaissées depuis lors.

Le 11 novembre, le décret N°00866/PR crée une Direction des Archives Nationales à laquelle on adjoint une Bibliothèque Nationale constituant une dépendance de celle-ci. Elle est placée sous la tutelle de la Présidence de la République avec pour autorité directe le Secrétaire général.

En 1970, l'arrêté N°00751/PR du 21 août autorise Monsieur RAPONTCHOMBO devenu Directeur des Archives Nationales, à récupérer à travers le territoire national, toutes les archives antérieures à 1960. Ces documents constituent les premiers versements entrés aux Archives Nationales.

En 1975, il est décidé de procéder à la récupération des archives coloniales relatives au Gabon conservées en France. Dès 1980, les gouvernements français et gabonais mettent en place un programme de microfilmage de ces archives : la France fournira l'équipement et les microfilms, le Gabon fournira le technicien. Depuis cette date, le Gabon récupère progressivement ces archives qui viennent compléter les séries déjà existantes.

Au cours de cette même année, la structure évolue et est érigée en Direction Générale par le décret N°000791/PR du 30 juin. A la faveur de ce texte, la Bibliothèque Nationale devient une direction à part entière et une troisième direction est créée : la Direction de la Documentation Gabonaise.

Depuis 1992, en vertu du décret N°1939/PR/PM du 7 novembre, portant organisation et attributions des services du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, la Direction générale est sous la tutelle de la Primature et dépend hiérarchiquement du Secrétariat général du Gouvernement.

Dès sa création, l'institution est confrontée au problème de personnel qualifié pour l'accomplissement des tâches spécifiques. Elle va soutenir et encourager la formation des cadres compétents. En 1976, le premier archiviste diplômé sort de l'Ecole des Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (EBAD) de Dakar au Sénégal, suivi par trois autres quelques années après. Ce sont eux qui vont s'atteler au classement et à la production des premiers inventaires et instruments de recherche. Aujourd'hui, d'autres cadres formés sont venus grossir cet effectif.





 

Modifié : 28 / 09 / 2012